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Noite Brasil ( la nuit du Brésil )

Voici quelques nouvelles rapides de cette belle soirée,qui s’est déroulée dans la bonne humeur le vendredi 20 novembre 2009.

La vibration des tambours et des maracas en hors d’œuvre.


Une connexion internet avec le Brésil dans la nuit, devant la maison, dans la rue. Où nous saluons, des responsables de la mairie de Recife, des animateurs de la bibliothèque de Caranguejo et des enfants que je connais encore par leur prénom…


Benoit, ex-volontaire pendant 2 ans à Recife assure la traduction. Il détaille sa démarche pour valoriser et relier les 10 bibliothèques communautaires; et porter l’élaboration d’un projet de loi municipale sur la lecture, actuellement en cours de validation par les élus.
Deux petits films : Maguetown, sur l’exposition réalisée par Stéphane et Christine au MAMAM (Musée d’art moderne de Récife) un sur la Bibliothèque de Malakoff,
Un repas partagé comme on sait les pratiquer au Réseau : les 11 enfants dont 9 participent à la bibliothèque de rue, dans de beaux tee-shirts orange offerts par les amis du Brésil, présentent les plateaux.


Quatre personnes de la ville (dont 1 élu), certains se disent pressés et tous restent jusqu’à la fin…
Et quand tout s’achève, ces personnes vives et silencieuses absorbées dans la remise des lieux en état.


Pendant que des voitures remmènent les familles de la bibliothèque de rue à Malakoff. Deux mamans ont fait « courageusement » la démarche de venir. C’est une grande première !

à bientôt
Jeanne
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CACAO – CHOCOLAT – ECOLE – CLASSE DE CLIS – VOYAGE – REVES – RECIPROCITE – ECHANGES

Les cabosses rapportées du Brésil par Jeanne jusqu’à Nantes ont été sources d’inspiration…

En septembre 2008, 2 cabosses provenant du Brésil et ayant passées la frontière aérienne sans visa sont arrivées dans une école de Nantes. Ecole où sont scolarisés des enfants qui fréquentent la bibliothèque de rue du quartier de Malakoff.

Au Vénézuéla où les graines de cacao sont mises à sécher sur les bords de routes durant la saison, où les boules de cacao (de la taille d’une balle de tennis) sont vendues afin de confectionner le breuvage additionné d’épices, et où les cacaoyers poussent à portée de mains des conducteurs se rendant à la plage, j’ai beaucoup apprécié ce fruit et ai appris à l’accommoder dans diverses recettes.

Quel plaisir de faire découvrir à une classe le fruit ! Donc, me voilà face à 12 jeunes entre 8 et 12 ans qui mangent régulièrement du chocolat.

Première étape : description et ouverture

Tout de suite les questions fusent et nous passons en revue les climats, les cartes du monde, les langues et les habitudes alimentaires.

Pour la deuxième séance (le maître a peaufiné les réponses entre temps et voyagé en géographie avec les élèves) j’ai préparé des petits pots avec du cacao pur mélangé à de l’eau, à du sucre de canne, à du lait, à du lait et du sucre et un foulard. Dans la cuisine de la classe, petits groupes pour goûter à l’aveugle les préparations. Franc succès car les enfants sont enthousiastes, évidemment, ils ont goûté à l’enveloppe gluante entourant les fèves avec dégoût mais ont perçu la saveur douce de l’élément.

Bah Oussou a découvert la différence de saveurs et voulu montrer aux élèves d’une autres classe qu’il pouvait partager ses savoirs (sans passer par la violence habituelle de ses échanges) et a préparé sa visite en cherchant des illustrations de l’arbre, de la machine à broyer, des bateaux qui transportent. Il est parti, accompagné par une camarade avec la cabosse portée comme un trophée vers la classe de CP qui est restée subjuguée par ses explications (tout comme l’enseignante)

Fort de son succès et entouré par les commentaires élogieux des enseignants, il est revenu en classe et a raconté… Les autres enfants de la CLIS ont répondu aux demandes des enseignants d’autres classes et sont allés présenter le fruit et répondre aux questions de leurs camarades.

Voilà l’histoire de deux cabosses dans une petite école de Nantes. Elles ont permis à des enfants qui souvent ont des difficultés d’apprentissage et de relation de se mettre en situation d’échange, de faire valoir un savoir immédiat et ludique (la troisième séance : dégustation sous diverses formes),et  de se sentir « valoriser » par cette expérience.

Un grand merci à la voyageuse transporteuse de rêve et transmetteuse de savoirs-faire : JEANNE

Dominique Perrin Bolivar

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Atelier de Maracatu

Macaiba est sollicité pour préparer la rencontre d’automne avec une sensibilisation à la culture brésilienne et un atelier de percussions (Maracatu). 10 enfants seront concernés pendant la bibliothèque de rue à Malakoff le mardi soir. Les instruments sont mis à disposition.

• Cet atelier mettra en valeur la complémentarité de chacun au sein de l’ensemble.

• Il canalisera les énergies dans une pratique collective.

• Et développera l’esprit d’équipe par l’écoute mutuelle.

• L’atelier développera également la mémoire auditive, le toucher et la coordination.

• Il permettra d’informer et d’impliquer des habitants de Malakoff dans ce la dynamique Nantes-Recife. Les enfants se produiront lors de la fête du quartier et à l’automne. Ce programme sera poursuivi à l’automne dans le cadre du CEL dans le temps périscolaire avec l’Accoord.

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Animations chansons brésiliennes



La chanson populaire est un support de communication facilité. Dès le mois d’avril 2010, le Réseau d’Echanges des Savoirs, Atd ¼ monde et la bibliothèque de la Halvêque sont sollicités – animateurs et enfants – pour apprendre des chansons brésiliennes.

Avant l’été, les différents regroupements des animateurs de bibliothèque de rue seront mis à profit en ce sens. Et des animations pendant les bibliothèques de rue seront ponctuellement proposées.

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Chansons brésiliennes

Chanter, au Brésil, ça a été comme un passeport pour rencontrer les adultes et aussi les enfants bien sur.

Et pour moi, Jeanne, une façon d’entrer dans la langue brésilienne.

SAO JOAO

Capelinha de melào

E de Sao Joào,

E de cravo

E de rosa

E de manjericào.

Sao Joào esta dormindo

Nào acorda nào

Acorda, acorda, acorda !

Acorda Joào !

Bis  O balào vai subindo,

Vem caindo a garoa

O ceu é tào lindo

E a noite é tào boa,

Sào Joào Sào Joào,

Acende a fogueira do meu coraçào

SAINT JEAN

Petite chapelle de melon

Chapelle de Saint Jean

Faite d’œillets

De roses

Et de basilic.

Saint Jean est endormi,

Il ne se réveille pas, non,

Réveille-toi, réveille-toi !

Réveille-toi Jean !

Le ballon s’élève,

La bruine de la nuit descend.

Le ciel est si beau,

Et la nuit est si belle,

Saint Jean, Saint Jean

Allume les feux de mon cœur !

Theresinha de Jesus

De uma queda foi ao chào

Acudiram très cavalhieros

Todos très de chapéu na mào.

O primeiro foi seu pai

O segundo seu irmào,

O terceiro foi aquele

Que Teresa deu a mào.

Da laranja quero um gomo,

Do limào quero um pedaço,

Da morena mais bonita,

Quero um beijo e um abraço.

Theresinha de Jesus

En glissant est tombée par terre

Accoururent trois cavaliers

Tous les trois, le chapeau à la main

Le premier fut son père,

Le deuxième fut son frère,

Le troisième fut celui

A qui Teresa donna sa main.

De l’orange je veux un quartier,

Du citron je veux un morceau

De la jeune fille la plus belle,

Je veux un baiser et une étreinte.

Là vai uma, là vào duas

Très pombinhas a voar,

Uma é minha, outra é tua,

Outra é de quem a panhar

A criada, là de cima

E feita de papelào

Quando vai fazer a cama

Diz assim para o patrào

Sete e sete sào catorze

Com mais sete vinte e um

Tenho sete namorados

E nào gosto de nenhum !

En voilà une, en voilà deux

Trois colombes envolées

L’une est à moi, l’autre est à toi

L’autre est à qui l’attrapera.

La bonne, celle du dessus,

Est une bonne en carton.

Quand elle va faire le lit

Elle dit ainsi au patron

sept et sept font quatorze

plus sept font vingt et un

j’ai sept fiancés

et je n’en aime aucun !

O TREM MALUCO

Quando sai de Permanbuco

Vai fazendo chic, chic

Até chegar no Cearà

Rebola pai, mâe, filha,

Eu tambèm sou da familia

Tambèm quero rebolar !

LE PETIT TRAIN FOU

Quand il part de Permanbuc

Il avance en faisant tchou-tchou

Jusqu’à arriver à Caerà

Il bringuebale père, mère, fille,

Moi aussi je suis de la famille,

Moi aussi je veux être bringuebalé !

ciranda, cirandinha

Vamos todos sirandar

Vamos dar a meia-volta

Volta e meia vamos dar

O anel que tu me destes

Era vibro e se quebrou

O amor que tu me tinhas

Era pouco e se acabou

Por isso Dona Ana

Faz favor de entrar na roda

Diga um verso bem bonito

Diga adeus e va-se embora !

ciranda, petite ciranda

Dansons ensemble la ciranda,

Nous allons faire un demi-tour

Un tour et demi nous ferons.

La bague que tu m’as donnée

Était en verre et s’est brisée,

L’amour que tu me témoignais

Etait léger, s’est envolé

Alors Dona Ana, s’il vous plait,

Entrez dans la ronde,

Dites nous un joli vers,

Tirez votre révérence

Se essa rua, se essa rua fosse minha

Eu mandava, eu mandava labrilhar

Com pedrinhas, com pedrinhas de brillantes

Para o meu, para o meu amor passar.

Nessa rua, nessa rua tem um bosque

Que se chama, que se chama solidào

Dentro dele, dentro dele mora um anjo

Que roubou, que roubou meu coraçào

Se eu roubei, se eu robei teu coraçào

Tu roubaste, tu roubaste o meu tambèm

Se eu roubei, se eu roubei teu coraçào

È porque, é porque te quero bem

Si cette rue, si cette rue était la mienne

Je la ferais, je la ferais paver

De pierres précieuses, d’éclats de brillants

Pour y voir, pour y voir passer mon amour.

Dans cette rue, dans cette rue, il y a un bois

Qui s’appelle, qui s’appelle solitude

Dans ce bois, dans ce bois habite un ange

Qui a volé qui a volé mon cœur

Si j’ai volé, si j’ai volé ton cœur

Tu as volé, tu as volé le mien aussi

Si j’ai volé, si j’ai volé ton coeur

C’est parce que, c’est parce que je t’aime tant

Escravos de Jo

Jogavam coxangà

Tira, bota,

Deixa o zambele ficar !

Guerreiros com guerreiros

Fazem zig, zig, zà (bis)

Les esclaves de Job

Jouaient au crabe

Prends, pose

Fais tourner le Zambele

De guerrier à guerrier

On fait zigui-zigui-za

A janelinha fecha

Quando esta chovendo

A janelinha abre

Se o sol està aparecendo

Fechou abriu, fechou abriu fechou (bis)

La petite fenêtre se ferme

Quand il pleut

La petite fenêtre s’ouvre

Quand le soleil se lève

Fermé, ouvert, fermé, ouvert, fermé

Fui a mercado comprar café

Veio a furmiguinha e picou meu pé.

E eu sacudi, sacudi, sacudi,

Mas a furmiguinha nào parava de subir

Fui a mercado comprar batata roxa

Veio a furmiguinha e picou a minha coxa.

Fui a mercado comprar mamào

Veio a furmiguinha e picou a minha mào.

Fui a mercado comprar jerimum

Veio a furmiguinha e picou o meu bumbum.

Je suis allée au marché acheter du café

La petite fourmi est venue, elle m’a piqué le pied

J’ai secoué, j’ai secoué, j’ai secoué

Mais la petite fourmi n’arrêtait pas de monter.

Je suis allée au marché acheter des patates violettes

La petite fourmi est venue, elle m’a piqué la cuisse

Je suis allée au marché acheter de la papaye

La petite fourmi est venue, elle m’a piqué la main

Je suis allée au marché acheter une citrouille

La petite fourmi est venue, elle m’a piqué le derrière

Papagaio loiro

De bico doirado

Leva me esta carta

Ao meu namorado

Ele nào é frade

Nem homen casado

E rapace solteiro

Lindo como um cravo !

Perroquet d’or

Au bec doré

Apporte cette lettre

A mon fiancé

Il n’est ni moine

Ni marié

Mais jeune, célibataire

Et beau comme un œillet !

Boi, boi, boi

Boi da cara prêta

Pega essa menina

Que tem médo de careta

Bœuf, ô bœuf

Bœuf à tête noire,

Prends cette enfant

Elle a peur du masque.

A galinha do vizinho

Bota ova amarelinho

Bota um

Bota dois

Bota très

Bota quatro

Bota cinco

Bota seis

Bota sete

Bota oito

Bota nove

bota dez

La poule du voisin

A pondu un petit œuf jaune

Elle en a pondu un

Elle en a pondu deux

Elle en a pondu trois

Elle en a pondu quatre

Elle en a pondu cinq

Elle en a pondu six

Elle en a pondu spt

Elle en a pondu huit

Elle en a pondu neuf

Elle en a pondu dix !

Atirei o pau no gato-to

Mas o gato-to

Nào moreu-reu-reu

Dona Chica-ca

Admirou-se-se

Do berro, do berro

Que gato deu

Miai !! ffff

J’ai jeté un bâton au chat-chat

Mais le chat-chat

N’est pas mort-mort-mort

Madame Chica-ca

S’est étonnée- née

De l’horrible ri, cri

Que le chat a poussé

Miaou ! ffff