Chansons Brésiliennes

Chanter, au Brésil, ça a été comme un passeport pour rencontrer les adultes et aussi les enfants bien sur.

Et pour moi, Jeanne, une façon d’entrer dans la langue brésilienne.

SAO JOAO

Capelinha de melào

E de Sao Joào,

E de cravo

E de rosa

E de manjericào.

Sao Joào esta dormindo

Nào acorda nào

Acorda, acorda, acorda !

Acorda Joào !

Bis  O balào vai subindo,

Vem caindo a garoa

O ceu é tào lindo

E a noite é tào boa,

Sào Joào Sào Joào,

Acende a fogueira do meu coraçào

SAINT JEAN

Petite chapelle de melon

Chapelle de Saint Jean

Faite d’œillets

De roses

Et de basilic.

Saint Jean est endormi,

Il ne se réveille pas, non,

Réveille-toi, réveille-toi !

Réveille-toi Jean !

Le ballon s’élève,

La bruine de la nuit descend.

Le ciel est si beau,

Et la nuit est si belle,

Saint Jean, Saint Jean

Allume les feux de mon cœur !

Theresinha de Jesus

De uma queda foi ao chào

Acudiram très cavalhieros

Todos très de chapéu na mào.

O primeiro foi seu pai

O segundo seu irmào,

O terceiro foi aquele

Que Teresa deu a mào.

Da laranja quero um gomo,

Do limào quero um pedaço,

Da morena mais bonita,

Quero um beijo e um abraço.

Theresinha de Jesus

En glissant est tombée par terre

Accoururent trois cavaliers

Tous les trois, le chapeau à la main

Le premier fut son père,

Le deuxième fut son frère,

Le troisième fut celui

A qui Teresa donna sa main.

De l’orange je veux un quartier,

Du citron je veux un morceau

De la jeune fille la plus belle,

Je veux un baiser et une étreinte.

Là vai uma, là vào duas

Très pombinhas a voar,

Uma é minha, outra é tua,

Outra é de quem a panhar

A criada, là de cima

E feita de papelào

Quando vai fazer a cama

Diz assim para o patrào

Sete e sete sào catorze

Com mais sete vinte e um

Tenho sete namorados

E nào gosto de nenhum !

En voilà une, en voilà deux

Trois colombes envolées

L’une est à moi, l’autre est à toi

L’autre est à qui l’attrapera.

La bonne, celle du dessus,

Est une bonne en carton.

Quand elle va faire le lit

Elle dit ainsi au patron

sept et sept font quatorze

plus sept font vingt et un

j’ai sept fiancés

et je n’en aime aucun !

O TREM MALUCO

Quando sai de Permanbuco

Vai fazendo chic, chic

Até chegar no Cearà

Rebola pai, mâe, filha,

Eu tambèm sou da familia

Tambèm quero rebolar !

LE PETIT TRAIN FOU

Quand il part de Permanbuc

Il avance en faisant tchou-tchou

Jusqu’à arriver à Caerà

Il bringuebale père, mère, fille,

Moi aussi je suis de la famille,

Moi aussi je veux être bringuebalé !

ciranda, cirandinha

Vamos todos sirandar

Vamos dar a meia-volta

Volta e meia vamos dar

O anel que tu me destes

Era vibro e se quebrou

O amor que tu me tinhas

Era pouco e se acabou

Por isso Dona Ana

Faz favor de entrar na roda

Diga um verso bem bonito

Diga adeus e va-se embora !

ciranda, petite ciranda

Dansons ensemble la ciranda,

Nous allons faire un demi-tour

Un tour et demi nous ferons.

La bague que tu m’as donnée

Était en verre et s’est brisée,

L’amour que tu me témoignais

Etait léger, s’est envolé

Alors Dona Ana, s’il vous plait,

Entrez dans la ronde,

Dites nous un joli vers,

Tirez votre révérence

Se essa rua, se essa rua fosse minha

Eu mandava, eu mandava labrilhar

Com pedrinhas, com pedrinhas de brillantes

Para o meu, para o meu amor passar.

Nessa rua, nessa rua tem um bosque

Que se chama, que se chama solidào

Dentro dele, dentro dele mora um anjo

Que roubou, que roubou meu coraçào

Se eu roubei, se eu robei teu coraçào

Tu roubaste, tu roubaste o meu tambèm

Se eu roubei, se eu roubei teu coraçào

È porque, é porque te quero bem

Si cette rue, si cette rue était la mienne

Je la ferais, je la ferais paver

De pierres précieuses, d’éclats de brillants

Pour y voir, pour y voir passer mon amour.

Dans cette rue, dans cette rue, il y a un bois

Qui s’appelle, qui s’appelle solitude

Dans ce bois, dans ce bois habite un ange

Qui a volé qui a volé mon cœur

Si j’ai volé, si j’ai volé ton cœur

Tu as volé, tu as volé le mien aussi

Si j’ai volé, si j’ai volé ton coeur

C’est parce que, c’est parce que je t’aime tant

Escravos de Jo

Jogavam coxangà

Tira, bota,

Deixa o zambele ficar !

Guerreiros com guerreiros

Fazem zig, zig, zà (bis)

Les esclaves de Job

Jouaient au crabe

Prends, pose

Fais tourner le Zambele

De guerrier à guerrier

On fait zigui-zigui-za

A janelinha fecha

Quando esta chovendo

A janelinha abre

Se o sol està aparecendo

Fechou abriu, fechou abriu fechou (bis)

La petite fenêtre se ferme

Quand il pleut

La petite fenêtre s’ouvre

Quand le soleil se lève

Fermé, ouvert, fermé, ouvert, fermé

Fui a mercado comprar café

Veio a furmiguinha e picou meu pé.

E eu sacudi, sacudi, sacudi,

Mas a furmiguinha nào parava de subir

Fui a mercado comprar batata roxa

Veio a furmiguinha e picou a minha coxa.

Fui a mercado comprar mamào

Veio a furmiguinha e picou a minha mào.

Fui a mercado comprar jerimum

Veio a furmiguinha e picou o meu bumbum.

Je suis allée au marché acheter du café

La petite fourmi est venue, elle m’a piqué le pied

J’ai secoué, j’ai secoué, j’ai secoué

Mais la petite fourmi n’arrêtait pas de monter.

Je suis allée au marché acheter des patates violettes

La petite fourmi est venue, elle m’a piqué la cuisse

Je suis allée au marché acheter de la papaye

La petite fourmi est venue, elle m’a piqué la main

Je suis allée au marché acheter une citrouille

La petite fourmi est venue, elle m’a piqué le derrière

Papagaio loiro

De bico doirado

Leva me esta carta

Ao meu namorado

Ele nào é frade

Nem homen casado

E rapace solteiro

Lindo como um cravo !

Perroquet d’or

Au bec doré

Apporte cette lettre

A mon fiancé

Il n’est ni moine

Ni marié

Mais jeune, célibataire

Et beau comme un œillet !

Boi, boi, boi

Boi da cara prêta

Pega essa menina

Que tem médo de careta

Bœuf, ô bœuf

Bœuf à tête noire,

Prends cette enfant

Elle a peur du masque.

A galinha do vizinho

Bota ova amarelinho

Bota um

Bota dois

Bota très

Bota quatro

Bota cinco

Bota seis

Bota sete

Bota oito

Bota nove

bota dez

La poule du voisin

A pondu un petit œuf jaune

Elle en a pondu un

Elle en a pondu deux

Elle en a pondu trois

Elle en a pondu quatre

Elle en a pondu cinq

Elle en a pondu six

Elle en a pondu spt

Elle en a pondu huit

Elle en a pondu neuf

Elle en a pondu dix !

Atirei o pau no gato-to

Mas o gato-to

Nào moreu-reu-reu

Dona Chica-ca

Admirou-se-se

Do berro, do berro

Que gato deu

Miai !! ffff

J’ai jeté un bâton au chat-chat

Mais le chat-chat

N’est pas mort-mort-mort

Madame Chica-ca

S’est étonnée- née

De l’horrible cri, cri

Que le chat a poussé

Miaou ! ffff

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *