Chic il pleut, cultivons-nous…

Quelques petites phrases cueillies dans la conférence d’Avignon sur le droit au savoir. Patrice Meyer Bich en est l’auteur.

Si quelqu’un nous touche,

soit pour vous frapper, soit pour vous caresser,

c’est en surface

et c’est aussi au cœur

Le terme culture recouvre

les valeurs,

les croyances,

les convictions,

les langues,

les savoirs,

les traditions,

les institutions,

les modes de vie

et les arts …

par lesquels une personne

ou un groupe

exprime son humanité;

et les significations

qu’il donne à son existence

et à son développement.


la culture est

le plus court
chemin

d’un homme à un autre

surtout quand

l’un est plus riche et l’autre est plus pauvre.


La culture,

c’est la façon

dont les gens        font attention

à eux même,

aux autres,

et au monde.

les droits culturels
touchent à l’ identité
–     non pas je suis différent des autres – mais
l’identité,
ce visage,
cette interface, cet inter-sujets,
là où les choses se passent,              non pas à l’extérieur de nous,
mais là où l’extérieur est                       à l’intime.
Là où dans notre tête, nous avons la langue commune.

La création,

c’est pas ex nihilo,

la création,

ce sont des savoirs qui se fécondent               mutuellement.


Notre langue, elle est superficielle,

elle est publique

et en même temps elle est intime.

C’est notre moyen de faire passer

de l’interne à l’externe, de s’exprimer,

de se laisser impressionner, imprimer


Un homme pauvre est un homme dont les capacités sont gaspillées.

La pauvreté est un manque de liberté.

La culture est belle,
libre,  intime
et aussi plurielle…
J’espère qu’on est tous créateurs 
à nos façons.


Si on a pas fait cette expérience des libertés culturelles,

c’est à dire de la réciprocité des savoirs,

d’une véritable communication,

alors on est pauvre.

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